10/05
Parfois, je me demande à quoi ça rime... à quoi ça sert de tartiner ma vie dans un blog. Le temps passe et plus je me rends compte que ce blog ne me correspond peut-être pas tant que ça. Bien sûr, il me permet de lâcher tout ce qui me hante et ainsi, de me libérer d'un poids. Il a un peu le rôle de spychologue, le genre de psy qui t'écoute et qui hoche la tête sans un mot. Mais il ne fait pas tout. Il ne me permet pas d'avoir de réels échanges. Il ne me donne pas non plus de réelles orientations vers les réponses que je cherche. Et surtout, je n'y dis pas tout de peur de trop me dévoiler. C'était plus simple autrefois quand je ne "connaissais" personne sur la toile. A présent, je me sens beaucoup plus "mise à nue" et puis je crois également qu'il y a certaines parties de ma vie que je n'ose poser sur l'étale de mes sentiments. Je cherche à me protéger et à protéger ceux qui m'entrourent. Ainsi, je ne parlerais pas de ce qui me tracasse concernant ma relation avec ma mère. Je ne dirais pas non plus quels sont mes sentiments à l'égard de ma soeur. J'éviterais de parler de cette part trop intime qui touche à mon couple. De même, j'éviterais de parler de mon travail. Alors quoi ? Que me reste-t-il à déballer ici ? En réalité pas grand chose. Alors, je me retrouve à perler dans le vide de choses banales... ou, quand je veux vraiment toucher à ma vie privée, j'utilise des chemins détournés pour exprimer ce que je ressens.
Je crois que cela me déplait assez. Je me sens partagée entre deux options : tout cesser, ne plus écrire... ou laisser libre court à mon besoin de déposer mes mots ici et à décharger mon coeur.
Je n'ai pris aucune décision car, je crois, je n'ai pas envie d'abandonner cet espace qui fait un peu partie de moi. Il me représente assez bien, il est un peu moi.
En attendant de savoir comment tourneront mes prochains posts, revenons sur ces derniers jours, ce week-end éclair que je n'ai pas vu passer.
Samedi matin, j'ai récupéré mes chaussures chez le cordonnier qui a encore fait un beau travail. C'est un homme de surcroit très sympathique. J'ai fait le marché sans oublier un seul stand ! Et oui, parce que je suis assez tête en l'air en général et il faut toujours que j'oublie quelque chose. Mais cette fois mon parcours a été parfait !
Carte bleue dans une main, petit chariot de mamie bien pratique pour faire les courses dans une autre, je prends l'ascenceur (oui... j'aurais pu prendre les escaliers... mais... pas envie). Je file à la banque retirer du liquide. Puis, direction le cordonnier chez qui je retrouve mes sandales noires de chez Esprit (qui ne me servent strictement à rien en ce moment vu le temps qu'il fait !). Je pénètre dans le marché (chose que je déteste... les gens ont la manie de me rouler sur les pieds avec leur chariot de mamie). Je m'arrête chez le boucher pour Thomas... puis je file aux fruits et légumes et charge le chariot de fruits en tous genre (miam). Je quitte la brouhaha du marché pour commander un beau bouquet chez le fleuriste après avoir rendu une petite visite au boulanger et à Picard (achat d'un beau et bon gâteau au chocolaaaaat !).
Je suis rentrée à la maison et, à la vitesse de l'éclair, j'ai rangé les courses sous le regard intéressé de Domino.
A midi, nous étions tous les trois (Thomas, Domino et moi) dans la voiture en route pour une contrée non lointaine de la banlieue parisienne. Nous étions attendus chez un couple d'amis.
Au programme : saucisse au barbecue, tomates et poivrons farcis. Le menu n'était pas à mon goût (je ne suis pas très viande et mis à part deux feuilles de salade, on ne peut pas dire que les légumes étaient très présents !) mais je n'ai rien dit par politesse. Et puis c'était très bien préparé de toute façon.
Nous avons passés l'aprés-midi au soleil tandis que Domino s'évertuait à chasser tous les chats du coin mis à aprt le chat de la maison (un ti roux comme lui) avec qui il semblait bien s'entendre.
Le dimanche, j'ai réussi à me bouger et à aller à la piscine (seule).
Arrivée à 11 h 00, on m'annonce que la piscine ferme exceptionnellement à midi et que les bassins doivent être évacués à 11 h 30.
Je savais que si je rebroussais chemin, j'allais m'en vouloir alors j'ai dit à la caissière en lui tendant ma carte de piscine que j'allais tout de même nager un peu. Elle m'a alors redonné ma carte de piscine en me disant : "Bon, allez-y vite. Passez comme ça, je ne vous ai pas vue !!". C'est ainsi que j'ai pu nager une petite demie heure gratuitement (trop fière la fille !).
Passionnant tout ça hein ? Oui... bon, j'ai conscience que tout cela n'a rien de bien palpitant mais j'ai bien du mal à m'ôter de la tête l'idée selon laquelle je pourrais me priver de ce plaisir d'écrire. J'aimerais sincèrement avoir assez d'imagination et d'inspiration pour laisser mes mots se promener sur un clavier, construisant une histoire qui créerait un intérêt tout particulier pour le lecteur...
Photos : Flikr (non personnelles)
